La date d’ouverture du café Denecourt est prévue le 21 juillet 2025.
Les gérantes Alicia et Caroline se présentent elles-mêmes : “Nous, c’est Alicia & Caroline. Deux femmes venues d’univers complètement différents, mais réunies par une passion commune. Aujourd’hui, on met toutes les deux cette passion au coeur de notre projet et une vraie volonté de reprendre le bar du Vaudoué. Une cuisine maison, chaleureuse et généreuse. Un lieu où l’on vient manger, boire un verre, partager, se retrouver. Deux parcours, une même envie : créer un endroit simple et vrai, à notre image, et surtout à votre goût”.
Le café sera ouvert du lundi au vendredi, de 7h à 19h30, fermé samedi/dimanche.
Dès lors que la restauration sera commencée, nous vous apporterons des informations complémentaires.
Mais au fait, d’où vient le nom Denecourt ?
Claude François Denecourt (1788-1875), un visionnaire émerveillé par la beauté de la forêt, trace dès 1842 les tous premiers sentiers pédestres balisés au monde, appelés “sentiers bleus”. Jusque-là considérée comme un milieu inhospitalier, la forêt s’ouvre peu à peu aux promeneurs avant qu’elle ne devienne la plus visitée de France aujourd’hui. Le tourisme de nature naît et se développe en France à partir de Fontainebleau.
Denecourt ne se contente pas d’indiquer les promenades, mais il commence à tracer lui-même les chemins en forêt, avec l’autorisation tacite de l’administration des eaux et forêts, parfois avec l’aide des carriers et autres tailleurs de pavés : à sa mort, 150 km de sentiers sont ainsi tracés et balisés au moyen de flèches bleues, afin de ne pas s’égarer. Il fait également aménager des fontaines, des grottes et fait édifier une tour d’observation appelée « Fort l’empereur » lors de son inauguration en 1853 par Napoléon III (actuellement Tour Denecourt). Il baptise enfin les lieux les plus remarquables : 600 arbres, 700 rochers, sites et points de vue. Ces noms, souvent empruntés à la mythologie, à l’histoire ou à la littérature, sont l’occasion pour Denecourt de raconter les légendes – qu’il a souvent inventées lui-même – liées au lieu. En 1855, les plus grands écrivains (Lamartine, Hugo, Sand, Musset, Baudelaire…) lui rendent hommage à travers un recueil de textes où il est nommé le « Sylvain » de la forêt de Fontainebleau par Théophile Gautier. Puis, en 1870, en signe de reconnaissances, des artistes et promeneurs lui offrent une médaille à son effigie.
De nos jours, ces sentiers bleus Denecourt – couleur rappelant le bleu des uniformes de l’armée napoléonienne où il servit – existent toujours, baptisés « Denecourt & Colinet », du nom de Charles Colinet (1839-1905), l’autre sylvain et continuateur de l’œuvre de Denecourt. suivi par sa femme Maria Colinet (de 1905 à 1921), dans le même esprit, avec plus de 100 km de nouveaux sentiers.
Si après la Seconde Guerre mondiale, n’ayant pas été entretenus, la question de maintenir ou non ces sentiers s’était posée, ils perdurent aujourd’hui.
Source : Wikipédia et ONF